L’hospitalisation après l’intervention
A l'issue de l'opération, vous êtes hospitalisé en Unité de Soins Intensifs (qu'on appelle également "Réanimation") pendant 5 à 7 jours. Une surveillance étroite est nécessaire pour s'assurer du bon fonctionnement du greffon et de l'absence de complication.
Pendant cette période plusieurs prises de sang sont réalisées de façon quotidienne. Une échographie doppler du pancréas est également réalisée tous les jours afin de s’assurer de la bonne fonction de ses artères et veines.
Un scanner de contrôle est réalisé entre le 4ème et 6ème jour post-opératoire pour vérifier l’absence de complication post-opératoire.
Scanner post-opératoire: le pancréas transplanté a un aspect normal et ses artères et veines sont bien perméables.
Lorsque votre état le permet, vous êtes ensuite transféré dans le service de Néphrologie de l’Hôpital de Bicêtre pour la suite de la prise en charge. Cette hospitalisation dure généralement 2 à 3 semaines, au cours desquelles des bilans sont réalisés presque quotidiennement. Pendant cette hospitalisation vous recevrez une éducation sur le traitement immunosuppresseur.
Le retour à domicile
Enfin, avec l'accord de votre médecin référent, vous pouvez retourner à votre domicile. Il peut être déstabilisant d'être soudain livré à soi-même après une longue période de prise en charge hospitalière: n'hésitez pas à joindre la Coordination Transplantation en cas d'inquiétude ou question sur votre santé.
Un suivi rapproché est nécessaire au cours de la première année. L'objectif de ces consultations, tout au long de la première année, est d'équilibrer au mieux votre traitement immunosuppresseur et d’exclure la présence d’une complication.
A chaque visite, votre médecin référent (le chirurgien ou le néphrologue) vous reçoit avec les résultats d’un bilan sanguin que vous avez effectué en ville dans votre laboratoire d’analyse, et avec une échographie, ou un scanner, qui est réalisé à l’Hôpital Paul Brousse. La prise de sang se fait à jeun et comprend le dosage des immunosuppresseurs : vous devrez veillez à ne pas prendre vos médicaments avant la prise de sang.
Si votre état de santé est satisfaisant, les consultations sont ensuite progressivement espacées.
Le suivi de long terme
Vous continuerez d'effectuer des bilans réguliers et rencontrerez votre médecin référent 1 fois par an, afin de veiller à l'équilibre de votre traitement immunosuppresseur, et de prévenir toute complication relative à la greffe ou à l'immunosuppression.